Tom

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Salut, je suis Tom De Mits, un motard et voyageur aventureux belge et journaliste freelance, né en 1973. Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours été fasciné par les motos, mais mon père était intimement convaincu qu’un cercueil était un meilleur investissement avec exactement le même résultat. Des mots durs pour me faire savoir qu’il n’ apprécie pas les motos et les risques qui les accompagnent. Les parents sont souvent tellement protecteurs qu’ils peuvent briser les rêves d’enfance. Mais j’avais un grand-oncle qui venait de temps en temps montrer fièrement sa nouvelle moto. Je me rappelle très nettement les rugissements de l’engin. Mes cheveux se dressent à cette idée. Mes parents par contre, ça ne semblait leur faire ni chaud ni froid.

Comment j’ai attrapé le virus du voyage

J’avais environ 16 ans quand j’ai commencé à voyager à travers l’Europe avec un sac à dos. Je me souviens bien des motos sur le ferry de l’Italie du sud à la Grèce. Les motards, c’étaient des gros durs qui suaient dans leurs combinaisons en cuir. Eux, c’étaient de vrais aventuriers! C’est là que j’ai compris que dès que je serais indépendant, je ferais comme eux. Voyager, rouler, découvrir des contrées lointaines et surtout jouir de la liberté!

Après mes études, quand j’ai commencé à travailler, j’ai très vite été envoyé dans des milieux de travail, disons plus ‘stimulants’. Comme consultant en gestion, j’ai commencé par diriger des projets au Congo et en Angola. Ensuite, j’ai surtout travaillé en Europe de l’Est. C’était peu après la chute du mur de Berlin, donc les conditions de vie étaient complètement différentes de celles de l’ouest. Mais c’était justement cela qui rendait tout tellement intéressant. Le goût des voyages m’avait complètement conquis.

Ma première moto

Il m’a fallu attendre mes 30 ans pour que j’aie enfin ma première moto entre les jambes. Mon grand-oncle – toujours le même – m’assura que j’avais besoin d’une BMW GSA si je voulais voyager d’une manière satisfaisante. Je suivis son avis pour me render compte petit à petit qu’il y avait d’autres motos qui convenaient plus à mon idée de voyage. Avec cette première BMW, j’ai tout de même vu plusieurs pays intéressants: le Maroc, l’Amérique du Sud et, après ma rencontre avec Caroline, nous avons fait le voyage de Bruxelles au Moyen-Orient, aller et retour. Mais je voulais plus, beaucoup plus. Dès le premier voyage au Maroc, j’ai commencé à rêver d’un vrai tour du monde et quand j’ai rencontré Caroline, j’ai été très heureux qu’elle puisse et veuille suivre ce rêve et qu’elle apprenne à conduire une moto.

Prêt pour le vrai travail

Nous avons pris l’habitude de faire un grand voyage à moto chaque année. C’est ainsi que nous avons visité la Namibie, l’Islande, l’Iran, l’Afrique du Nord, la Turquie, … Et ça nous plaisait de plus en plus. Je me trouvais dans une situation où je rêvais déjà du prochain voyage et me mettais à le préparer pendant les 11 mois à la maison. Cette situation empirait d’année en année. Je ne m’occupais plus d’autre chose. Je crois que ce fut le signe qu’un plus grand projet s’imposait, que je devais prendre un tournant dans ma carrière. Et nous y voilà, avec ma compagne géniale Caroline, prêts à partir pour 5 ans, pour un tour du monde, avec la moto comme nouveau ‘lieu de travail’!

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Caroline

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Je suis Caroline, née en 1980 à Louvain, une ville universitaire très animée. J’ai grandi avec trois frères formidables, et même si je jouais beaucoup à la poupée, j’avais aussi un petit côté macho. J’ai toujours su ce que je voulais et je faisais de mon mieux pour y parvenir. C’est ainsi que j’ai réalisé mon plus grand rêve d’enfance: je voulais devenir une institutrice enthousiaste qui aide les enfants à être heureux dans la vie. Jusqu’à aujourd’hui, je trouve que c’est une des plus belles professions du monde!

Pourquoi un tour du monde?

Je suis très curieuse. Avide de connaître la vie d’autres personnes, leurs idées, leurs sentiments. Curieuse aussi de découvrir leurs secrets les plus intimes. Au cours de ce voyage, je veux m’approcher des gens, je veux mieux comprendre leur vie et leur parler de la mienne.

J’adore acquérir de nouvelles expériences, explorer des lieux abandonnés, faire des choses que je n’ai jamais faites auparavant. Je veux m’immerger dans une culture très différente de la mienne, goûter à des repas avec des ingrédients qui me sont inconnus, me lancer dans les conversations avec d’autres gens…

Pourqoui à moto?

Lorsque j’ai rencontré Tom, il venait de rentrer d’un voyage à travers l’Amérique du Sud. C’est en écoutant ses récits racontés avec passion que je suis tombée amoureuse de lui. C’était ça ce que je voulais! Je ne savais pas encore conduire une moto, mais cela n’a pas duré longtemps … Quelques semaines plus tard, une BMW F650 Dakar brillait dans notre garage et j’étais inscrite pour mes premiers cours. Cette même année, nous avons fait notre premier voyage jusqu’au sud de la Jordanie. J’avais mon permis depuis deux semaines et je n’avais jamais parcouru plus de 200 km. Inutile de dire que ce voyage de plus de 10 000 km a été un défi pour moi. Mais j’avais vécu une superbe expérience et les voyages se succédèrent.

Les voyages à moto me rendent particulièrement heureuse tant les sensations sont fortes: les bruits, les superbes vues, les odeurs, on perçoit presque tout: l’humidité de la pluie, la chaleur du soleil, le parfum des fleurs … ou du fumier de cheval, les animaux le long d’une route déserte et la nature qui coupe le souffle… Magnifique!

Excitant?Bien sûr que oui!

Abandonner les choses matérielles, ce n’est pas très dur pour moi. Je peux même me séparer des hauts talons que je porte pratiquement tous les jours. Mais quitter ma famille et mes amis sera beaucoup plus pénible. Heureusement, il existe aujourd’hui des tas de possibilités pour rester en contact avec la famille. Mais les câlins, les tapes sur l’épaule, les regards qui disent tout, … ils me manqueront. J’espère que tous, ils se rendent compte que je penserai beaucoup à eux.

J’espère aussi qu’ils comprennent que cette aventure va me faire du bien. Je suis à un point dans la vie où je dois abandonner le train-train quotidien, je dois faire autre chose…

Quant au vertige et au sens de l’orientation déficient , nous y remédierons pendant le voyage. 😉

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