Nous avons fait 500 km de route, jusqu’à Icht au sud du Maroc, la dernière partie dans le noir. Nous avions des crampes dans le cou à cause du froid. Mais tout cela a été compensé par l’accueil chaleureux au Borj Biramane. Philippe est un vrai Marseillais, qui gère ce superbe camping avec son frère, Paul. Ils l’ont bien compris: pour une fois, les toilettes sont propres, on mange et on boit bien et il y a une atmosphère géniale. Mais le cris de l’aventure se fait de nouveau entendre…
J’ai pu convaincre Caroline de faire les 400 km d’Assa à S’mara au Sahara occidental par la piste. Un peu de sable de temps en temps fatigue Caroline et nous décidons de passer la nuit sur la piste. Pas de tente cette fois-ci, juste nos petits matelats sous un fabuleux ciel plein d’étoiles. Inestimable!
Notre lit sous les étoiles
Maqueraux et pain: une délice sur la piste!
Le lendemain, nous avons de nouveau sué et travaillé dans des températures qui dépassaient les 30°C. Ici et là, j’ai dû m’efforcer de persuader Caroline à traverser le sable doux d’une énième rivière à sec, mais nous sommes arrivés à S’mara, et cela même à une heure résonable.
Tom sur la piste a Smara
Caroline sur la piste
Nos limites hygiéniques ont encore été repoussées en s’enregistrant dans un hôtel sans eau. C’était bon marché, oui, mais je ne dois certainement pas donner de description des toilettes, quand il n’y a pas une goutte d’eau qui sort de robinet. Du WIFI, il y en avait, mais on ne peut pas tirer la chasse avec, malheureusement…
Après une réparation imprévue d’un boulon cassé, nous sommes partis à Dakhla avec beaucoup de retard. Après les 800 km de route pavée et de nombreux points de contrôle de la police et la gendarmerie, nous sommes allés à la recherche des cabines avec vue sur l’océan dans ce valhalla du kitesurf. Mais dans le noir, nous sommes passés par les panneaux et les flèches sans les voir et nous nous sommes retrouvés sur un camping miteux avec des installations sanitaires préhistoriques. Une toilette à la turque dégueulasse avec la pomme de douche au-dessus. Je ne pense pas, merci! C’était le numéro quatre dans la liste ininterrompue des ‘journées sans douche’.
Toilette TRurque en bas, douche en haut… Non merci! :-)
Heureusement, nous avons trouvé les cabines le lendemain. Un lit normal pour un jour ou deux est du vrai luxe ces jours-ci. Mais nous profitons bien de l’ambiance joyeuse entre les surfeurs, des bons repas et du WIFI qui nous permet de travailler un peu ici!
Demain, nous reprenons la route vers la Mauritanie. Philippe nous a dit qu’on n’y trouve ‘RIEN-RIEN-Rien du tout!’ On verra bien.
Stay tuned…