Maintenant que Tom est tout à fait guéri, que nous avons les visas pour le Ghana et que nous avons dit au revoir à Guillaume et son équipe à Ouagadougou, nous sommes prêts pour continuer notre voyage, en direction des chutes de Karfiguiéla. Le paysage devient de plus en plus vert et la poussière disparaît pour quelques jours. Nous sommes contents d’être ici: cette partie du Burkina est top!
Tom vient de réparer notre première crevaison en 15 000 km. Pas mal ces pneux Mefo!
Il y a un moment où ça se présente mal quand un grand camion nous approche dans le centre ville de Banfora. Au dernier moment, un vieux petit bus décide de dépasser le camion, le pied plein sur le gaz. Les nerfs de Tom sont mis à l’épreuve quand le chauffeur fou le manque d’un cheveu. Dans une vague d’impulsivité masculine et très impressionné par ce qui vient de se passer, Tom fait demi-tour pour avoir des explications. Pendant ce temps-là, les passagers, impressionnés eux aussi, sont déjà en train d’engueler le chauffeur, qui s’enfuit dans les champs. Ceci aurait pu être pire.
Une chouette piste nous mène enfin aux chutes et nous décidons de passer la nuit dans une des cabanes très basiques. Les chutes servent de douche, pour le reste nous nous retirons dans le ‘great wide open’. Le bruissement apaisant de la cascade et l’environnement à couper le souffle font que nous allons dormir avec un très bon sentiment.
Cascades de Karfiguéla, Banfora, Burkina
Pendant la nuit, je commence à avoir fort mal au ventre. Est-ce que j’ai mangé trop de riz les derniers jours? Il y a une petite bestiole dans mon sang? Pas le paludisme quand même? Le lendemain je suis vraiment très malade, complètement vide, plus d’énergie. Nous sommes obligés de passer une autre nuit près des cascades, qui sont manifestement remplies par des touristes locaux avec leur glacière, musique beaucoup trop forte et mobylettes bruyantes pendant le week-end.
Heureusement je peux de nouveau rouler le lendemain et pas loin de Bobo, nous prenons une petite pirogue pour aller voir des hippopotames. Nous voyons plusieurs de ces colosses et même à distance ils sont impressionants. Mais notre guide et navigateur ne veut pas prendre de risque et pas aller trop près: il ne sait pas nager :-).
Lac aux hippopotames près de Bobo Dioulasso, Burkina. Quelle vue magnifique!
Lac aux hippopotames près de Bobo Dioulasse, Burkina.
Nous passons la frontière du Burkina au Ghana à Hamale: un petit poste, très calme et à l’aise. Obtenir les visas pour le Ghana était tellement difficile, entrer le pays est fait les doigts dans le nez. Après que Tom a réparé son pneu crevé – il doit toujours y avoir un problème ou un autre – nous roulons d’abord sur une cinquantaine de kilomètres de piste, pour continuer sur une bonne route asphaltée après. Ghana, bring it on!
Premier arrêt au Ghana